Nourri de noise et de rythmiques acoustiques et électroniques, ce solo nous amène à une transe et une danse singulière, un tunnel de son qui nous fait
voyager de l’univers de Keiji Haino à celui plus onirique de Ken Ikeda en passant par des influences kraut rock ainsi que l’énergie rebelle du free jazz des années 60. Sur cet album,
se croisent une batterie, un synthétiseur analogique et un sampler.
Dans la continuité des groupes Tribalism3 (que nous avions eu le plaisir d'accueillir sur l'édition 2022 du Festival Delco) et Håla Duett, inspirés de rythmiques d’ici et là, « ktbh » le slogan des démocrates australiens dans les années 80 est une façon de dire que tous les politiciens sont corrompus, et que l’on va s’occuper de ça.
Nous sommes déjà au 21e siècle et tout reste à faire. Et puisque tout reste à faire comme le dit le titre phare du disque à venir, basé sur un ostinato de synthétiseur analogique répétitif et une tourne de batterie sans fin « You can do it ». « Free the music » composé à l’aide d’une tampoura indienne synthétique et d’un pattern de batterie sans rythme est un slogan parfait pour dire que si je peux le faire, vous aussi. Une manière ironique de faire le parallèle avec les méthodes que l’on utilise aujourd’hui pour produire le son.